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Syleena Johnson – My Shoes.

8 Déc

En prélude de son 5eme opus  » Chapter 5 :Underrated » . Syleena Johnson qui a une des meilleurs discographies de la dernière décennie en terme de R&B feminim – on ne le dira jamais assez- propose le titre «  My Shoes ».

Un mid tempo R&B soul qui s’inscrit parfaitement dans la gamme de ce qu’elle avait proposé avec le précèdent opus. Simple et vocalement brillant , « My Shoes » est une de ses bonnes  » albums track » qui devraient permettre aux fans de la chanteuse de gaiement patienter  pour la sortie de son 5eme opus qui devrait selon elle renfermer  pas mal de surprises.

Cadeau!

Syleena Johnson – Chapter 4 : Labor Pains

6 Sep

Depuis quelques jours , c’est désormais officiel . Syleena Johnson , la chanteuse soul/r’n’b sortira un 5eme album  » Chapter 5…. » dont le thème sera révélé ultérieurement et où sont annoncés des collaborations avec Kelly Price , B.cox ou encore la terrible Lil’mo.

Une annonce qui fait réellement plaisir connaissant la qualité habituelle des albums de la belle et qui me donne envie de vous faire recouvrir le precedent  » Chapter 4 : Labor Pains » dont je ne me suis toujours pas lassé.

01 Intro
02 Labor Pains
03 Where’s the Love
04 Freedom
05 Is It Because I’m Black
06 Be Me
07 Interlude: Redstorm’s Domestic Lesson
08 You Let Me Down
09 Shoo Fly
10 Maury Povich
11 It Is True
12 Your Love
13 My First
14 Personal Trainer
15 Go Home
16 Go
17 Outro

Trois longues années après The Flesh qui fut acclamé par la critique et après de multiples reports, Syleena Johnson nous offre enfin le 4ème chapitre de sa saga, intitulé Labor Pains et signé sur son propre label AnemYs Records. Oubliez le gros label ou les grosses productions sur The Flesh, oubliez R. Kelly qui ficelait les mélodies et textes de The Voice et Love, Pain and Forgiveness. Syleena prend la barre quasiment toute seule pour ce quatrième chapitre dont elle écrit tous les textes et dirige production et promotion.

Un exercice clairement périlleux sachant la situation plus que difficile du marché du disque actuel pour les artistes indépendants mais aussi aux vues de la qualité des 3 précédents. En effet, avec ces 3 albums, Syleena est sans aucun doute une de celles qui a le plus marqué la Soul/R&B de ces dernières années. Bien que son talent n’ait pas toujours été recompensé par les charts, les critiques lui ont toujours été fidèles. Que ce soit pour ses somptueuses collaborations avec R. Kelly (Guess What, I Am Your Woman, Tonight I’m Gonna Let It Go…) sur les deux premiers albums Love, Pain and Forgiveness et The Voice ou avec le casting un plus ouvert du quasi-classique The Flesh avec Jermaine Durpri, Hit Masters … et encore R. Kelly, Syleena a toujours su très bien s’entourer pour livrer des albums de qualité.

Et comme sa très jolie couverture où l’on voit Miss Johnson la larme à l’œil, Chapter 4 est une très agréable surprise. Il est sans aucun doute l’opus le plus personnel de la chanteuse et on le ressent dès les premières notes de cette très originale introduction, analogie d’un accouchement difficile qui nous mène dans l’univers de Syleena. Un univers, comme son nom le sous-entend, plus torturé que jamais. Après s’être de nombreuses fois intéressée aux relations amoureuses ou encore aux plaisirs charnels, Syleena dissèque ici les nombreuses difficultés qu’elle a eu à réaliser cet album et hurle son désir d’indépendance et d’authenticité.

Shoo Fly, le 1er single très Soul Jazzy n’est pas la meilleure porte d’entrée à l’album. Bien que très agréable, le titre n’est pas aussi fort que Labor Pains, Is It Because I’m Black ou encore Freedom, qui, dans le même genre, brillent par une saveur plus R&B Urbaine et par cette hargne de liberté qui anime clairement la belle. Where’s The Love ou encore Maury Povich sont eux des up tempos urbains très réussis qui auraient sûrement plu aux radios et élargi le public de base de la Miss. Mais le meilleur de Syleena reste sans aucun doute les simples ballades R&B, elle se veut divine sur ce terrain. Ainsi, on décompte des perles telles que My First, Let Me Down ou encore le sublime et très touchant Be Me où on l’étend se réaffirmer dans le refrain « I Just Wanna Be Me » et qui aurait certainement été la meilleure vitrine de ce LP délicieusement cohérent.

Il n’y aura donc pas de fausse note dans la discographie de la Diva, Chapter 4: Labor Pains est une autre réussite. Elle prouve qu’elle est et reste authentique et indépendante malgré les épreuves de la vie. Une petite lueur d’espoir dans ce monde du R&B désormais bien sombre et décidément trop marqueté.

15/20.